En RDC, le montant de la dot doit-il être encadré par la loi ?

Par Damien Glez
En RDC, un député de la majorité vient de jeter un pavé dans la mare des traditions familiales. Daniel Mbau propose que le Parlement légifère sur le montant des dots et la durée des périodes de fiançailles. Déclarée recevable, une proposition de loi portant révision du code de la famille pourrait être discutée, adoptée et promulguée. Elle prévoit que la dot soit désormais plafonnée, pour ce qui est des paiements en numéraire, à la somme d’un million de francs congolais – moins en milieu rural – et que les fiançailles, contractées devant un officier de l’état civil, n’excèdent pas une année, avant d’être soit prolongées par un mariage, soit dissoutes.