Entre belgitude et congolitude , Lisette Lombé
Elle écrit comme les numéros qui se succèdent, dans le rythme et l’urgence, elle écrit pour les vivants une langue qui s’adresse aux derniers rangs. Elle, Lisette Lombé, apparemment assise sur le fauteuil d’En Sol Majeur.
Mais les apparences ne sont plus ce qu’elles étaient, surtout depuis cette slameuse passe-frontières (c’est son mot), protest-performeuse (ça, c’est le mien), érotiquement engagée et poétiquement militante, puisque née dans un panier de crabe qui s’appelle le monde. Un panier situé pour Lisette Lombé entre Bruxelles et Kinshasa, entre une sensation de belgitude et une congolitude à questionner. Ça commence à être une habitude: on la cite, on la revendique, parce qu’on la lit : La magie du burn out, Black words, On ne s’excuse de rien, Tenir, Venus poetica jusqu’aux p’tits derniers Brûler brûler brûler et Enfants poètes