Nkumu Katalay, la touche congolaise dans la Grosse Pomme
ouche-à-tout musical, l’artiste congolais Nkumu Katalay est devenu, à force de travail et d’abnégation, LA référence de son pays en terres américaines. Installé à New York depuis plus de deux décennies, le natif de Kinshasa n’oublie pas ses racines, et pousse à une meilleure connaissance, et reconnaissance, des musiques du Congo, tout en apportant sa touche personnelle à ses créations. Portrait.
De Kinshasa à New York. Deux métropoles à 11 000 kilomètres de distance. L’histoire de Nkumu Katalay sonne comme un grand écart, où les barrières sont franchies les unes après les autres avec une envie folle : donner écho aux musiques de son pays de ce côté de l’Atlantique. Pour en arriver là, il a dû lutter face à des vents contraires, pour devenir une figure incontournable de la culture congolaise aux États-Unis.
Né à Kinshasa en 1981, Nkumu grandit avec sa mère, car son père, Guinéen, est rentré au pays. Dans le foyer, la musique est omniprésente et vue comme une voie de guérison pour les siens. "J’ai grandi dans une famille de Zebola, des guérisseurs traditionnels, où la musique et la danse sont perçues comme des éléments de guérison. J’ai baigné dans les sons depuis tout petit, d’abord par la danse, car dès que j’entendais de la musique, je ne pouvais pas m’empêcher de bouger !" sourit-il encore aujourd’hui.