Passi : « Les artistes afro-urbains doivent beaucoup au Bisso Na Bisso »
Passi de Bisso na Bisso
À l’affiche du film « Le Prince », un drame social signé Lisa Bierwirth, le rappeur franco-congolais frappe par sa justesse dans le rôle d’un diamantaire sans papiers épris d’une Allemande. En parallèle, il continue de défendre la scène africaine avec ses acolytes Sarkodie et Akwaboah.
La silhouette est amaigrie, le visage, sans barbe. Oublions le rappeur à chaînette, casquette vissée sur la tête et baskets aux pieds. Oublions aussi les punchlines hardcore qu’il déversait avec le Ministère AMER, groupe culte des années 1990 fondé à Sarcelles, en banlieue parisienne. Pour ce rôle, Passi Balende a perdu environ 7 kg et enfilé un tout autre costume. Celui d’un acteur qui surprend par sa justesse et sa sobriété dans le film, tout aussi délicat, de la cinéaste allemande Lisa Bierwirth.