RDC : quand les Congolais deviennent maîtres de la parole
Ils organisent les principaux concours d’art oratoire en langue française depuis Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga, qui fait figure de ville pionnière en la matière en RDC. Juriste et agrégée de langue française, Nelly Tshela Mutay est à l’origine du Concours féminin d’éloquence, qui s’adresse aux collégiennes et lycéennes âgées de 13 à 17 ans. L’association lushoise Les Talents a, elle, mis en place un concours d’éloquence interuniversitaire. Quant à Me Jacques Mukonga, avocat d’affaires au barreau de Lubumbashi et, entre autres, premier prix du prestigieux concours d’art oratoire de la Conférence internationale des Barreaux (CIB), à Lausanne, en 2018, il a créé le « Concours d’éloquence Tshimbadi », à la faculté de droit de l’université de Lubumbashi (Unilu). Il orchestre également des « Procès d’histoire » dans le cadre de son association Congo-Culture et anime des débats dans son club Éloquence.