« On nous dit que c’est un truc de Blanc » : ces étudiants africains qui cherchent leur place dans les écoles d’art

Par rapport aux autres continents, les élèves venus d’Afrique sont sous-représentés dans les établissements français, du fait de barrières culturelles mais aussi économiques.
Inscrit en deuxième année aux Beaux-Arts de Paris, Merveille Kelekele, 21 ans, a la niaque. L’étudiant congolais est impatient d’y retrouver, mardi 13 septembre, son chevalet et ses pinceaux. Quand les élèves de première année peineront à trouver leur chemin, lui circulera sans peine dans le dédale des bâtiments et des cours classées de ce millefeuille très « ancien monde », installé en 1817 quai Malaquais, face au Louvre. Merveille Kelekele a tout assimilé des codes de l’art contemporain et des techniques dispensées par son professeur référent, l’artiste Stéphane Calais. « J’ai eu une première année magnifique », se félicite-t-il, savourant sa chance d’avoir déjà exposé et vendu.