Alain Mabanckou en toutes lettres

L’écrivain joue le jeu de l’abécédaire devant la caméra du « Point », alors que paraît son nouveau roman « Le Commerce des allongés ».
Il arrive au siège du Point « casquetté », le pull et les chaussures se renvoient des nuances de jaune, Alain Mabanckou est prêt à jouer le jeu de l'abécédaire face caméra. Un petit pas légèrement à côté de son actualité et la parution, en cette rentrée, de son nouveau roman Le Commerce des allongés,aux éditions du Seuil.
À la lettre E, d'ailleurs, l'écrivain nous dit (presque) tout de son commerce (au sens relationnel) avec ses éditeurs, ici les romans, ailleurs les essais, sans oublier Mabanckou éditeur de poésie, depuis les temps anciens de l'Harmattan jusqu'à la collection Points qu'il dirige aujourd'hui. Il parle aussi de la guerre, de Salman Rushdie son « mentor américain », de son expérience de traducteur et de son art de titrologue, et bien entendu de l'amour de la musique : « Je suis un émerveillé de la musique congolaise. »