Restitution d’antiquités : l’Égypte remporte un nouveau bras de fer

L'un des deux blocs gravés appartenant à la tombe du prêtre Haou (à Tabbet el-Guech)
Deux pièces étaient rendues ce lundi matin à l’Égypte. Pour la première fois, la loi égyptienne supplante notre Code civil français.
« Cette partie de bras de fer ne sera pas la dernière, nous poursuivrons le combat jusqu'à la récupération complète, avec l'aide de Dieu, de toutes nos antiquités pillées »… À l'ambassade d'Égypte, ce lundi 12 juin au matin, le discours plein de fougue du procureur général de la République arabe d'Égypte, Hamada El Sawy, vibrait comme un avertissement : quelque chose s'est durci dans la manière dont l'Égypte entend récupérer son patrimoine pillé, comme dans la manière dont les enquêteurs occidentaux se démènent, désormais, pour démanteler les tentaculaires réseaux de trafiquants.