RDC – Nicolas de Rivière : « Les sanctions ne sont pas notre option préférée »

L’ambassadeur Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France à l’ONU, ici à Goma, le 11 mars 2023. © Guerchom Ndebo/AFP
L’ambassadeur de France auprès des Nations unies était dans l’est de la RDC au début de mars, quelques jours après qu’Emmanuel Macron, en visite à Kinshasa, a brandi la menace de mesures coercitives si les combats entre le M23 et l’armée congolaise devaient se poursuivre.
Dans le territoire de Nyiragongo, plusieurs milliers de tentes blanches, plantées dans l’urgence, s’étendent à proximité du volcan du même nom. Depuis le mois de janvier, ces camps accueillent des Congolais que les attaques des rebelles du M23 dans la région du Nord-Kivu ont contraint à se replier ici.
Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) estime à plus de 230 000 le nombre de civils réfugiés sur les sites du Nyiragongo. C’est dans celui de Bushagara que s’est achevée, le 12 mars, la visite d’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle s’était auparavant rendue à Kinshasa, puis à Goma, dans l’est du pays.