RDC : le Gouvernement exige le départ du porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann

Le gouvernement de la RDC exige le départ de Mathias Gillmann, porte-parole de la MONUSCO. Dans une note datée du 28 juillet et adressée à la MONUSCO, dont copie est parvenue à Radio Okapi mercredi 3 août, Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, dit considérer que les tensions actuelles entre la MONUSCO et la population seraient dues « aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO ».
Le gouvernement congolais considère que « la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fin de son retrait définitif de la RDC, d’ici à l’horizon 2024, comme convenu », explique Christophe Lutundula.