Afrique du Sud : la CPI, une épine dans le pied de Pretoria

CONFUSION. Après avoir émis le souhait de voir le pays quitter la Cour pénale internationale, l’ANC au pouvoir a publié un communiqué pour faire marche arrière.
Critiquée depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou, l'Afrique du Sud doit rapidement trouver une porte de sortie alors que la Cour pénale internationale, installée à La Haye, a émis en mars un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de « déportation » d'enfants ukrainiens. Or, Pretoria doit accueillir en août un sommet des Brics – groupe de pays réunissant l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l'Inde et la Russie. Membre de la CPI signataire du statut de Rome depuis 1998, le pays est théoriquement censé arrêter le président russe s'il entrait sur son territoire.