«La famine risque de tuer»: dans les camps de Goma, les déplacés manquent de tout
Dans un camp de déplacés près de Goma, en RDC. AFP - GUERCHOM NDEBO
Depuis plus de deux ans en RDC, les déplacés trouvent refuge à proximité de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Ils fuient les combats entre l'armée et les rebelles du M23. Mais dans ces camps de fortune, les nouveaux déplacés manquent de tout
Devant la petite porte de sa tente bâchée d’environ 2,5 mètres, Uzamukunda Clémence, venue du territoire de Rutshuru, tente de calmer l’un de ses enfants qui pleure désespérément « à cause de la famine ». « La famine risque de tuer certaines personnes ici. La situation n’est pas bonne. Tout ce que l'on veut, c'est que la guerre se termine pour que chacun regagne sa demeure », raconte-t-elle, réfugiée au camp des déplacés de Don Bosco à Ngangi, au pied du volcan Nyiragongo.