Kibali Gold franchit le cap des 6,3 milliards USD d’investissements en RDC et renforce son rôle stratégique

Avec plus de 6,3 milliards de dollars américains investis à ce jour en République démocratique du Congo, Kibali Gold, la plus grande mine d’or industrielle du pays, consolide son rôle de pilier économique national. Cette performance, confirmée ce mercredi dans une communication officielle de Barrick Mining Corporation, maison-mère de Kibali, témoigne de l’ancrage profond de l’entreprise dans l’économie congolaise et de sa volonté affichée de s’inscrire dans la durée.
Parmi ces investissements, 3,1 milliards USD ont directement bénéficié aux entrepreneurs et fournisseurs locaux. « Kibali continue de jouer un rôle central dans l’économie congolaise, notamment dans le Nord-Est du pays, en soutenant l’écosystème des PME et en stimulant les chaînes d’approvisionnement locales », souligne le communiqué.
Capacité de production et nouvelles découvertes
Au-delà de ses performances financières, Kibali confirme la viabilité à long terme de ses activités. De nouvelles réserves d’or ont été mises en évidence dans les zones déjà exploitées, ce qui ouvre la voie à une prolongation du cycle d’exploitation de la mine, dans un contexte mondial de raréfaction des gisements à haute teneur.
D’après le ministère des Mines, Kibali a produit 5 865,62 kg d’or au premier trimestre 2025, soit près de 99,5 % de la production industrielle nationale. En 2024, la mine avait déjà dominé le secteur avec plus de 26 tonnes d’or, représentant 99,6 % du total industriel et générant près de 1,4 milliard USD de revenus.
Industrialisation locale et transparence
L’entreprise affirme avoir collaboré avec plus de 700 entreprises congolaises, dans le cadre de politiques de sous-traitance strictement encadrées par l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé). Tous les appels d’offres sont publiés de manière conjointe, dans une démarche revendiquée de transparence et de redevabilité.
« Kibali est un modèle d’économie locale intégrée, dirigé par des Congolais, pour des Congolais », affirme Mark Bristow, directeur général de Barrick, ajoutant que la mine repose sur un partenariat durable, conçu pour résister aux cycles économiques et aux chocs géopolitiques.« Les travaux sur le système ARK-KCD révèlent une structure géologique cohérente avec une minéralisation s’étendant latéralement et en profondeur qui pourrait considérablement augmenter la base de réserves de Kibali dans l’empreinte existante », a-t-il déclaré.
Engagements sociaux et capital humain
L’impact de Kibali s’étend également au développement humain. À travers la Barrick Academy, 170 employés ont reçu une formation au deuxième trimestre, dans des domaines tels que le leadership, la gestion opérationnelle et les compétences techniques.
Sur le plan communautaire, 41 projets sur 44 ont été achevés dans le cadre de la dotation de 0,3 % du chiffre d’affaires consacrée au développement local, avec des investissements ciblés dans l’éducation, la santé et les infrastructures. Par ailleurs, l’exécution du Cahier des Charges suit son cours, avec 4,8 millions USD déjà mobilisés.
Biodiversité : vers la réintroduction de 64 rhinocéros blancs
Kibali se distingue également par son engagement environnemental. En partenariat avec l’ICCN et African Parks, la société prévoit l’introduction de 64 rhinocéros blancs dans le Parc national de la Garamba d’ici la fin 2025, après une première opération réussie en 2023. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de restauration des écosystèmes menacés et de préservation de la biodiversité en Ituri.
Avec une empreinte économique massive, une stratégie de contenu local assumée, et une politique de durabilité affichée, Kibali Gold s’impose comme un acteur structurant dans le paysage minier et socio-économique congolais, à l’heure où la RDC cherche à valoriser ses ressources naturelles tout en accélérant son développement.