LA PLUS GRANDE MINE D'OR D'AFRIQUE S'ENGAGE DANS L'EXPLORATION DE NOUVEAUX GISEMENTS PROMETTEURS

Des découvertes majeures de gisements à proximité de l'usine devraient propulser la mine de Kibali, la plus grande mine d'or d'Afrique, vers une croissance soutenue pour de nombreuses années. C'est ce qu'a annoncé Mark Bristow, Président et Directeur Général de Barrick. La société élargit également son portefeuille en intégrant de nouveaux périmètres de recherche dans l'or et le cuivre en République démocratique du Congo.
Lors d'une conférence de presse destinée aux médias et aux parties prenantes locales, M. Bristow a révélé que la nouvelle cible « ARK », située à 4 km de l'usine de traitement, pourrait, grâce à des explorations supplémentaires, offrir un gisement à haute teneur représentant plusieurs millions d'onces. Cette découverte, combinée aux extensions en profondeur de KCD, permettra à Kibali de compenser les réserves épuisées par l'exploitation minière, tout en maintenant sa production à un niveau élevé. Actuellement, la mine respecte ses objectifs de production et de coûts, consolidant ainsi sa position parmi les plus rentables du continent.
Bristow a également souligné le rôle pionnier de Kibali, qui, depuis 15 ans, a été un catalyseur pour le développement économique d'une région isolée du Nord-Est du pays. Cette dynamique est renforcée par un modèle de partenariat impliquant les entreprises locales et les communautés. À ce jour, Kibali a investi 2,87 milliards de dollars en paiements à des entrepreneurs et fournisseurs locaux.
La mine collabore également avec le gouvernement sur diverses initiatives pour promouvoir le contenu local, avec des bénéfices attendus pour plus de 500 entreprises. En parallèle, 41 des 44 projets retenus pour le développement communautaire ont été réalisés, tandis que 9 des 14 projets issus du « Cahier des charges » de la mine approchent de leur achèvement.
Sur le plan environnemental, Kibali s'engage à préserver la biodiversité avec un projet visant à relocaliser 64 rhinocéros blancs, en complément des 16 déjà relocalisés l'année précédente dans le Parc National de la Garamba.
Enfin, la mine joue un rôle clé dans la stratégie de réduction des émissions du Groupe Barrick. Avec l'activation prochaine de sa centrale solaire de 16 mégawatts et d'un système de stockage d'énergie par batteries, en plus de ses trois centrales hydroélectriques, son taux d'énergies renouvelables devrait passer de 79 à 85 %, garantissant une consommation d'énergie entièrement renouvelable durant six mois de l'année.