Kibali Gold Mine et Barrick en tete des mines d’ or en Afrique

Les entreprises minières de RDC ne cessent de gagner des places dans le classement des Champions africains. En particulier, Kibali Gold Mine qui s’ affirme plus que jamais comme la plus grande mine d’or d’Afrique. La coentreprise détenue conjointement par le canadien Barrick Gold (45 %), le sudafricain AngloGold Ashanti (45 %) et la société de portefeuille de l’État congolais Sokimo (10 %) domine ce classement avec quelque 1,469 milliard de dollars de revenu en 2021. Elle a également ouvert une nouvelle frontière minière en RDC et stimulé le développement d'une économie régionale florissante dans la province du Nord-Est du pays.
En effet, le partenariat mutuellement bénéfique entre la société et ses partenaires locaux, notamment le gouvernement, les entrepreneurs, les prestataires de services, les employés et la communauté, a démontré jusqu’ a present qu'il est possible de construire et d'exploiter avec succès une mine de classe mondiale, dirigée par des ressortissants du pays hôte dans l'un des coins les plus reculés de l'Afrique.
Depuis l'acquisition de la propriété qui est devenue Kibali, la societe a investi plus de 4,6 milliards de dollars en RDC, avec des paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s'élevant à près de 2,4 milliards de dollars, 1,4 milliard de dollars allant au gouvernement sous forme de redevances, de taxes et de permis, des salaires s'élevant à 621 millions de dollars et l'investissement de 196 millions de dollars dans le développement d'infrastructures et le soutien aux communautés.
Parlant des infrastructures, Kibali a conclu de nombreux partenariats avec des entreprises locales, dont beaucoup ont bénéficié de son soutien actif, comme l'équipe entièrement congolaise qui a construit la centrale hydroélectrique de la mine d’Azambi.
Les trois centrales hydroélectriques de Kibali, continuellement améliorées, et leur système de batterie de secours ont placé la mine en tête de la campagne d'énergie verte du groupe Barrick. À l'heure actuelle, environ 80 % des besoins en électricité de la mine sont couverts par des sources d'énergie renouvelables et cette proportion augmentera lorsque la nouvelle centrale solaire prévue sera mise en service en 2025, ce qui réduira encore l'empreinte carbone de Kibali ainsi que ses coûts.
En termes d’ investissment humain, la mine poursuit sa politique de formation et de perfctionnement des jeunes talents. Ainsi par exemple, Kibali a offert un total de 81 bourses aux étudiants les plus performants de diverses facultés universitaires à travers la RDC. En meme temps, elle continue de recruter et de former des ressortissants congolais, qui représentent déjà 95 % de sa main-d'œuvre et 76 % de ses cadres, en mettant particulièrement l'accent sur le développement des compétences des cadres et des techniciens potentiels.
Cette politique centrée sur l’ humain, l’utilisation de la haute technologie et surtout la production, Barrick, un des deux actionaires majoritaires de Kibali Gold Mines, l’ applique dans les 7 pays ou il est implanté . « Nous bâtissons une entreprise pour le long terme en mettant l’accent sur une croissance future durable. Notre vision est de devenir l’entreprise d’extraction d’or et de cuivre ayant le plus de valeur au monde grâce aux activités d’exploration, de développement et d’exploitation des meilleurs actifs avec un personnel hautement qualifié pour offrir les meilleurs rendements, sur une base durable, à nos propriétaires et partenaires. Nous sommes déterminés à établir des partenariats avec nos pays hôtes et nos communautés pour transformer leurs ressources naturelles en avantages palpables et en prospérité mutuelle. », a expliqué Mark Bristow , président et directeur général de Barrick, au cours de sa conférence de presse , le 25 mars dernier à Doko dans le Haut-Lomami.